Poème prière #5 Juste après
Dans ses bras, juste après, c’est doux comme un rêve se déroule, se déverse sur nos corps.
C’est l’instant où je tiens debout toute seule que je saisis l’élan pour pénétrer dans la juste chanson l’amour a été fait pour toi et moi.
Je regarde, il redresse. Je suis au seul endroit prévu, je peux aller partout.
J’entends, disséminés, des propos et des yeux qui ne comprennent pas. Juste après …
Mon histoire emmêlée qui se voit surgissant après une autre histoire. Un peu avant aussi. En même temps, à côté. Maintenant, j’ai les pieds dedans et la caresse appelle mes mains.
Il n’y rien à comprendre quand il s’agit d’élan.
Rien à saisir quand ma voix délivre je t’aime à la place prête pour ça.
Juste à vivre, à sentir.
Et à jouer.
A écrire. Nos noms à enlacer. Aspirer les instants où ses cheveux glissent lentement sur ma peau. A s’endormir à l’heure où le temps s’est éteint. Où le noir de la nuit murmure en images ce que nous pourrions être. Juste après.
De nouvelles fenêtres s’ouvrent sur un monde au matin. Le café. Le chat gris se faufile. Les objets sur la table introduisent des rituels que je ne vois pas encore en entier. Qui me laissent la surprise. Une esquisse qui a déjà le goût de la confiance. Et la sérénité.
Et des anniversaires. Un nouveau terrain d’amusement et de joie.
Il y a toujours quelque chose juste après. J’ai choisi de répondre à l’élan qui m’appelait. A capella, comme on disait hier, ma voix toute nue où elle résonne, où elle touche et génère la puissance comme tu le fais aussi.
Dévorons nos sourires en étant mille personnes. Ignorons le temps figé des conceptions souffrantes. Chevauchons notre rythme, dévalons notre vie et je n’aimerai que toi.